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Toujours dans une optique de collecte, voici une campagne de promotion du don du sang vu sur le blog Mediame.
Une image très belle et très simple pour illustrer l’importance du don.
Agence: Balabharati, Oman
Copywriter: Jaideep Nair
Directeur artistique: subu
Cet article repéré sur The Chronicle of Philanthropy nous fait découvrir un nouveau surnom original donné aux philanthropes de haut rang.
Utilisant un mot inventé en Grande-Bretagne, l’éditorialiste Robert Frank écrit dans un article pour le Wall Street Journal, que les jeunes personnes extrêmement riches, qui vivent humblement et distribuent une grande partie de leur richesse à des associations caritatives sont des « yawns » ( « bâillement » en anglais).
Les « Yawns » sont définis comme des gens « jeunes et riches mais normaux » (« young and wealthy but normal” people) qui ont entre 30 et 40 ans et qui sont plusieurs fois millionnaires voire milliardaires. M. Frank explique que ces individus vivent modestement, consacrent une grande partie leurs ressources à la philanthropie, et ont tendance à être ennuyeux.
Il écrit, « bien qu‘il ait 51 ans, Bill Gates est considéré comme le saint patron de la « yawn attitude ». Sa philanthropie, ses vêtements de premier de la classe, et sa famille proche, compensent l’aspect tape à l’œil de son manoir de 40 000m2. Le fondateur de Yahoo, Jerry Yang et le co-fondateur d’eBay Pierre Omidyar sont des « yawns » tout comme le milliardaire Brad M.Kelley, qui roule dans un pick-up Ford et prétend n’avoir jamais mis les pieds sur un Yacht. M. Kelly utilise son surplus d’argent pour financer des projets de conservation de territoire ou d’élevage de rhinocéros blanc, bongos de l’est et autres animaux rares d’Afrique.
Article lu sur The Chronicle of Philanthropy
Rationnel ou émotionnel ? Chiffres ou morceaux de vie ? Grand ou petit ? Même débat.
La réponse est, et sera toujours, émotion. D’où vient donc notre fascination des chiffres ?
Comme Seth Godin nous le rappelle, avec l’aide d’un chien un peu étonné,
proximité + émotion = action.
« … tout ce que les marketeurs qui pleurnichent à propos de quelque chose de distant font, c’est ennuyer les gens. Au moins les gens pour qui le distant importe peu. Ils ne saisissent pas la portée du « multiplié par un million », et le répéter fréquemment ne va pas arranger les choses.
Les gens se sentent bien plus concernés par un incendie qui a eu lieu dans leur théâtre que par un incendie n’importe où dans le pays. Les gens se sentent beaucoup plus concernés par une maladie qu’ils ont maintenant que par la prévention de quelque chose qui doit arriver dans 20 ans. Quand vous créez un fossé dans l’espace ou dans le temps, les gens perdent leur intérêt. »
Vous entendez en permanence : 18 000 enfants meurent chaque jour de malnutrition. Ou est-ce 40 000 ? Fondamentalement, ce fait est incompréhensible. D’un autre côté, « un enfant est en péril » est un fait marquant auquel n’importe qui peut répondre.
Si vous voulez motiver les gens à passer à l’action, ne les assommez pas avec des nombres écrasants. Racontez leur plutôt une histoire calibrée pour le cerveau humain.
La leçon que l’on peut tirer de cette couverture du National Lampoon devrait être évidente maintenant. La meilleure façon de vendre du distant est de le rendre immédiat. La meilleure façon de vendre une goutte d’eau dans la mer est de rendre la mer beaucoup plus petite, et non pas d’extrapoler avec des chiffres encore plus gros. « Achetez cette voiture et nous allons tuer 10 pingouins » est bien plus percutant que « Achetez cette voiture et dans 40 ans, si tout le monde achète une voiture comme celle-ci, vos petits-enfants vont glisser sur votre tombe. »
Article lu sur the Donor Power blog
Et sur le blog de Seth Godin
L’association AJS a déposé sur la place principale de Hambourg en Allemagne, 114 statuettes. Chacune de ces figurines représente un enfant dont la famille est affectée par le virus du Sida.
Pour un montant de 114€, ces statuettes peuvent être adoptée symboliquement. L’opération qui a énormément mobilisé la presse et la population a permis à l’association de collecter 20 000€.
En se basant sur le concept « aidez un enfant à avoir une seconde chance dans sa première vie », l’association Mensajoeros de la Paz à créé un avatar d’enfant sans abris sur Second Life.
Juste avant Noël et pendant un peu plus d’un mois, un enfant pauvre a vécu dans les rues, a erré en demandant de l’aide et en discutant avec les gens de la manière dont ils peuvent aider l’organisation.
Second Life est un monde virtuel ou tout le monde est exactement ce qu’il veut être : grand, mince et en bonne santé. L’association a apporté la pauvreté, la faim pour faire un contraste et pour rappeler aux gens que la réalité est bien plus cruelle.
Le principal but pour Mensajeros de la Paz était d’accroître sa visibilité auprès des jeunes sans investir trop d’argent, tout étant réalisé par des volontaires.
Certaines personnes ont discuté avec ce garçon, beaucoup en ont parlé sur leur blog et 8 000 Linden dollars ont été collecté durant cette opération, un montant suffisant pour payer un soutien mensuel pour un enfant : 20€.
Le principal objectif qui était la sensibilisation des jeunes et une couverture importante par la presse a été bien plus important que prévu.
Pour visiter le site dédié à cette opération, cliquez ici
Grâce à une plateforme intégrant les technologies web et mobile, cette bannière visible sur Internet donne une illustration des retombés d’un don.
Un garçon est assis devant une assiette vide et semble attendre quelque chose. L’internaute est alors invité à envoyer un sms. Dès que le système reçoit le sms, la bannière change : l’assiette est remplie et le garçon sourit. Chaque sms équivaut à un repas.
L’animation est visible ici (cliquez sur “send sms” pour faire une simulation d’envoi d’un sms)
Pour toutes les organisations à but non lucratif, l’identification et la création de relations avec certains journaux ou journalistes fait partie intégrante de la stratégie marketing. Cependant, peu d’entre elles s’investissent dans la connaissance et l’utilisation de la blogosphère, qui est pourtant devenu un élément vital de la présence média.
Voici, en cinq étapes, la méthode à adopter pour construire des relations fortes avec les bloggeurs influents :
1. Rechercher les blogs clés qui traitent des mêmes sujets que vous, qui couvrent un domaine similaire au vôtre, ou bien qui développent des sujets pertinents. Vous les trouverez en recherchant des articles par thèmes (sur Technocrati par exemple).
2. Inscrivez vous à ces blogs (flux RSS, newsletter…).
3. Identifiez et cernez le domaine du blog, son but, le point de vue de son auteur…
4. Commencez à établir des relations avec le top 20 des bloggeurs, en participant aux conversations via des commentaires pertinents.
5. Si vous possédez vous-même un blog, n’hésitez pas, dans vos articles, à faire des références à des articles publiés sur votre top 20, en créant des liens qui redirigent vers les articles en question. De cette manière, les bloggeurs sauront que vous les citez.
Lu sur le blog Getting Attention
