Voilà la dernière campagne de Vittel qui semble s'être associé à Apple puisque l'on peut y voir un iPod.
Certes, le nom d’Apple ou d’iPod n’apparaît pas, mais il faudrait être aveugle pour ne pas reconnaître le lecteur mp3 fer de lance du marché.
Mais tant de notoriété pour Apple n’engendre pas que des contrats de publicité co-brandés. Ainsi, la compagnie s’est attiré les nouvelles foudres de l’association écologique Greenpeace.
Pendant longtemps, l’association a eu pour bête noire les grands groupes pétroliers et autres pollueurs. Mais depuis le milieu des années 90, ses militants spécialistes du développement durable travaillent auprès des ces entreprises comme consultants, et développent avec elles de nouvelles approches plus respectueuses de l’environnement. Greenpeace n’est plus dans la simple dénonciation mais dans une collaboration éthique efficace.
Son combat a donc quelque peu évolué et la plupart de ses dernières missions visaient d’ailleurs à dénoncer des comportements plus locaux, par exemple contre la pêche au thon rouge en méditerranée à Marseille cet été.
Néanmoins, son image de marque reste basée sur un activisme fort et dénonciateur : Greenpeace a donc besoin de se trouver de nouveaux « ennemis » ?
L'association a ainsi décidé de s’en prendre à Apple, marque au fort potentiel d’amour et de respect via une campagne en ligne dénonçant l'absence de préoccupation écologique de l'entreprise.
En cherchant à entamer le capital sympathie que la marque a doucement mais sûrement gagné à travers ses iMac et autres iPod, comme toujours, Greenpeace ne tente probablement pas seulement de dénoncer une entreprise isolée, mais de s'attaquer, via une de ses plus grandes icônes, à l’industrie de l’informatique dans son ensemble, grandissant sans trop se soucier de ses déchets.
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